Max (Max Boublil) n'a pas trente ans. Grâce à un site de rencontres conçu après une déception sentimentale (façon Mark Zuckerberg) avec deux potes et ensuite revendu à des américains, il est déjà millionnaire. C'est en Thaïlande qu'il s'est exilé pour profiter de la vie au soleil, entouré de filles (très) intéressées et de piscines à débordement. Une vie facile et a priori enviable. De passage à Paris pour rendre visite à ses parents, il retrouve la belle Alice (Aïssa Maïga), son amour de fac... au journal télévisé. Car depuis ces quelques années, elle est devenue déléguée syndicale de l'usine en faillite dans laquelle elle travaille. Engagée et pleine d'idéaux, elle est résolue à ne pas abandonner. Le plan de Max se dessine très vite : pour se rapprocher d'Alice, il va racheter l'usine, et se faire passer pour un ouvrier.


Deux mondes très différents qui se croisent, une jolie fille qui ne se rend pas compte que le gentil garçon un peu gauche est amoureux d'elle depuis des années, des mensonges, mais pour la bonne cause, et de bons sentiments... C'est assumé : Nicolas Cuche, qui a déjà commis La chance de ma vie, la comédie romantique qui réunissait Virginie Efira et François-Xavier Demaison fait dans la « comédie sociale romantique ». Alors oui, le scénario est attendu. Oui, il est même souvent léger. Mais ce pendant joyeux de Ma part du gâteau, a le mérite de mettre en avant une Aïssa Maïga pétillante et d'aligner des seconds rôles solides (Chantal Lauby en mère un peu trop optimiste face à un père campé par un Lionnel Astier ronchon, Patrick Timsit en patron d'usine dépassé...) que l'on regrette cependant de ne pas voir plus nourris.