Moi, ma chambre, ma rue
Le sol est recouvert de sacs plastiques de toutes les couleurs : du bleu, du rouge, du jaune, du vert où surgit le danseur Tidiani N’Diaye. En créant des vagues et des tourbillons avec ces sacs, Tidiani évoque les souvenirs de sa chambre d’enfance à Bamako. Dans sa chambre, chaque objet à son importance et son histoire. En plus de refléter le dérèglement physique, cette accumulation est l’image intérieur du danseur. Les bruits et les sensations de dehors viennent compléter ce tableau, créant une atmosphère familière et chaotique. À l’extérieur, la rue de Bamako est le miroir de ce désordre qui questionne. Pourquoi cet état de chaos ? Quel malaise reflète-t-il ? Comment a-t-elle réussi à s’y développer et donner du sens ?
Publié le 31/05/2024
Le 18 juin à 20H. Espace Glenmor, Carhaix-Plouguer. Tarifs : 7 à 12€. www.glenmor.bzh. Tél : 02 98 99 37 50
© dorothee-thebert